L’empreinte environnementale du numérique varie considérablement d’une personne à l’autre, selon l’usage que chacun fait des technologies. Selon les études de l’Arcep et de l’Ademe, les comportements numériques diffèrent, notamment en termes de types d’appareils utilisés, de durée de vie de ces appareils, et de pratiques de consommation (streaming, envoi d’e-mails, stockage de données, etc.).
D’après l’étude conjointe menée par l’Ademe et l’Arcep, publiée en 2022, les équipements (smartphones, ordinateurs, objets connectés) représentent environ 81% de l’impact environnemental du numérique en France. Ce chiffre illustre combien le choix d’appareils et leur durée d’utilisation influencent fortement cette empreinte. Prolonger la vie des appareils, réduire la fréquence de renouvellement et favoriser les produits reconditionnés peuvent ainsi limiter cet impact.
L’usage personnel : un facteur clé
Les pratiques numériques sont également un facteur important. Par exemple, le streaming vidéo, très énergivore, représente à lui seul une grande part de la consommation de données. Plus une personne utilise des services de streaming haute définition, plus son empreinte environnementale est élevée. En revanche, un utilisateur qui privilégie des activités comme la consultation de contenus légers, une gestion optimisée des e-mails ou encore des pratiques numériques responsables (comme limiter les pièces jointes volumineuses) aura une empreinte beaucoup plus faible.
Conséquences sur le long terme
Les études montrent que sans actions pour réduire cette consommation, l’empreinte environnementale du numérique pourrait doubler d’ici 2050. Cela inclut des mesures telles que le développement de politiques pour la sobriété numérique, une meilleure gestion des ressources et des infrastructures plus durables.
Que pouvons-nous faire ?
En tant qu’individus et entreprises, nous avons un rôle à jouer. Prolonger la durée de vie des appareils, utiliser des services moins énergivores, optimiser les pratiques de gestion de données, et choisir des services écoconçus sont des moyens concrets de réduire notre empreinte numérique. Le rapport Ademe-Arcep met aussi en avant l’importance de l’éducation à la sobriété numérique et la prise de conscience collective pour un impact durable.
Références :
Étude Ademe-Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique
Rapport sur l’empreinte environnementale du numérique par l’Arcep
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